Groupe 380@2x
L'application Diago pour commander tout type de fmcg

Le commerce en Afrique est dominé par le secteur informel. Ce secteur compte plus de 10 millions d’acteurs connus sous les appellations de “détaillants” ou “boutiquiers”. Ces derniers, irremplaçables dans le quotidien des populations, constituent la dernière étape d’un produit avant de parvenir entre les mains du consommateur final. Si l’activité de ces détaillants est d’une importance indubitable, elle n’en reste pas moins difficile lorsque survient leur besoin de s’approvisionner. 

 Entre calculs interminables, inventaire de stocks, identification des produits à acheter, visites au marché, lutte pour les meilleurs prix et transport retour, le calvaire pour le réapprovisionnement des boutiquiers est réel au quotidien.

Pour contribuer à changer cette situation, réinventer le commerce de détail et améliorer la vie de ces braves vendeurs, Diago leur propose une solution toute simple : s’approvisionner juste en un clic sans se déplacer

1. Comment  les détaillants s’approvisionnent-ils en général ?

Pour les détaillants de quartiers, l’approvisionnement suit en général un certain processus : 

  • Identification des besoins : Le boutiquier se rend compte d’être à court d’un certain produit et du besoin d’en acheter. Il réalise ensuite une sorte d’inventaire de stock afin d’identifier d’autres produits bientôt en rupture à ajouter à la liste des produits à acheter. 
  • Analyse des fonds disponibles : le détaillant fait le point des ressources disponibles et de celles à utiliser pour acheter les quantités optimales de produits. 
  • Liste des produits et quantités à acheter : Le détaillant établit une liste définitive des produits à acheter et les quantités ainsi que le total prévisionnel de ses achats. 
  • Visites au marché : le boutiquier se rend au marché, parcourt les magasins de gros qu’il connaît, à la recherche des produits sur sa liste, négocient les prix lorsqu’ils excèdent ses prévisions, visite d’autres magasins si les prix ne lui conviennent toujours pas avant d’acheter, de stocker dans un endroit et de chercher un moyen de transport retour. 
  • Transport retour des marchandises : A ce stade, le détaillant recherche un taxi (wôrô-wôrô*), un taxi moto, un tricycle ou un pousseur de wotro** pour transporter ses produits jusqu’à sa boutique; bien sûr après une rude négociation du coût de ce service. 
  • Point des achats : De retour à sa boutique, le vendeur fait le point des dépenses en fonction de sa liste afin d’identifier d’éventuels écarts de prix, de quantités et comment les corriger s’il en constate. Dans certains cas, le détaillant devra retourner au marché le jour suivant notamment si un produit prisé n’a pu être obtenu. Cette nouvelle visite comporte elle aussi des coûts qu’il faudra prendre en compte par la suite dans son activité. 

Tel est le rude quotidien de millions de détaillants africains pour approvisionner leur commerce de proximité, rentabiliser et prendre soin de leurs familles. Pour simplifier ce processus d’approvisionnement, la startup ivoirienne Diago CI se veut un “one-stop-shop” pour les détaillants.

2. Diago, one-stop-shop des détaillants 

Le concept de one-stop-shop désigne un moyen permettant de réaliser tous ses achats en un même lieu. Au-delà, il traduit un système unifié de mise en contact de vendeurs et d’acheteurs, de simplification des achats et paiement, etc.

Ainsi, Diago s’affiche comme une plateforme unifiée visant à optimiser les opérations de prospection des produits, de transparence sur les prix, d’achat et de  livraison pour les détaillants. 

  • Optimisation de la prospection et de la négociation : Diago offre sur son application, une panoplie de catégories et de produits issus des usines des marques présentes sur le territoire national. Aussi, la start-up s’évertue à proposer à ses clients, les prix les plus avantageux possibles afin d’accroître la rentabilité de leurs boutiques. 
  • Optimisation de l’achat : Fini les visites dans les multiples magasins. Sur l’application Diago, les boutiquiers peuvent acheter les produits qu’ils souhaitent et ce, dans les proportions qu’ils désirent. 
  • Optimisation de la livraison : La livraison des produits achetés sur la plateforme Diago est totalement gratuite. Ainsi, le transport des marchandises, autrefois un réel casse-tête, ne l’est plus. 

3. Diago, le commerce de détail autrement en Afrique francophone 

Le continent africain regorge d’un potentiel économique immense encore sous exploité. Il s’agit du secteur du commerce de détail informel. En simplifiant ainsi l’approvisionnement des détaillants informels, Diago réalise un premier pas dans son ambition qui entre autre est : 

  • d’améliorer le quotidien des détaillants informels en les connectant aux marques; 
  • de réaliser une formation digitale des détaillants pour un développement technologique et économique inclusif sur le continent.

Le petit résumé :

Les détaillants informels africains éprouvent d’énormes difficultés à s’approvisionner efficacement et rentabiliser leur activité. Entre prise de conscience du besoin d’achat, innombrables visites dans les magasins fournisseurs et transport retour onéreux, leur approvisionnement est rude au quotidien. Pour les aider, Diago leur propose d’acheter tous les produits dont ils ont besoin sur son application et de se faire livrer gratuitement en moins de 24h.  

  • (wôrô-wôrô*) : appellation des taxis communaux abidjanais; 
  • wotro* : sorte de pousse-pousse qu’on retrouve dans plusieurs marchés africains